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Nm Dagaz

8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:55

Quand la culture est en danger, une seule solution pour la réanimer : l'intensifier. A ce titre après le premier tour des élections, où aucun parti ne se souciait d'elle, et que le principe démocratique risquait de chanceler, l'Assemblée Populaire de Metz a spontanément mené une action forte. Une manifestation, débutée sur la place de la gare et menée symboliquement jusqu'au centre de rétention. Après avoir récolté un minimum de fonds et avec l'appui de bénévoles, l'Assemblée Populaire à donc conduit le flot de citoyens à travers les rues de Metz, juchée sur un camion loué affublé d'une sono de fortune. Afin que la manif ne se termine pas par l'éparpillement de ses manifestants, un concert gratuit à la porte des Allemands avait été préparé. Hélas le trouble a été tout de même semé lorsque de jeunes révoltés ont taggué quelques murs et que la force répressive est intervenue, ne laissant pas l'opportunité d'une quelconque réaction en aspergeant la masse de lacrymo. Le soir venu le concert a pu débuter... Un décor onirique et décalé, baigné dans les lueurs orangées de l'éclairage messin. Un melting-pot de styles a déferlé puisque étaient présent bénévolement Les Seuls, Mel, Stillin, Abdou Day, Hia Bias Gang, etc... Attiré par l'ambiance tranquille qui s'y dégageait, de nombreux passants se joignèrent aux festivités de ce mini-festival de ce jeudi, 25 avril.

Une fois la percée du FN déjoué, la vie repris son cours normal, le temps aussi, bien que chaud pour une fin de printemps. Le thermapolis d'Amnéville connu d'ailleurs quelque longue file d'attente devant son portique menant au paradis salé de la détente. C'est pourquoi au lieu d'y aller un week-end, en ma position favorisée d'étudiant j'y suis allé un lundi soir... Ainsi, j'ai pu évoluer aisément dans l'autre calme du thermapolis. Profitant à ma guise des turbo-masseurs, bains bouillonnants, sauna et autres bains de pieds... C'est dans ces moments que je me dis que les bains publics devraient être réhabilités, un lieu de sérénité où toutes classes sociales disparaît le temps d'une relaxation. Où chaques acteurs de la vie devient (le temps de son « pass thermapolis »), un être humain tout simplement, sous seul couvert de son maillot... Mais les rêves ont une fin. Le mien dura 2 heures.

Sur ma lancée Zen, j'ai entrepris d'aller visiter l'exposition sur 'l'élégance et la nécessite – les costumes en Lorraine' au musée de la cour d'or. Une plongée dans la mode du 18 et 19ème siècle... Agrémenté de costumes d'époques, d'objets, de lithographies, peintures, etc... cette expo, outre son côté envoûtant de par la solennité du lieu à le mérite de m'avoir surpris en de nombreux points : J'ai particulièrement 'bloqué' sur le chat à roulettes ; un jouet d'enfant de la fin du 20ème siècle, sur le fourneur de repasseuses ou encore sur la robe d'apparat « Bord de rivière au printemps », conçue par Victor Prouvé et Frédérique Courteix, fers de lance de l'art nouveau nancéen, vraiment très moderne pour l'époque ! Cette visite grouillait de notes sur le contexte historique. Parmi elles, les précisions sur les robres de mariés ont particulièrement marqué mon esprit : En Lorraine au 18ème siècle, celles-ci étaient rouges ou encore violettes... Que de symbolisme ! Elles se teignirent de noir ensuite, et tandis qu'à la campagne cette tradition perdura jusqu'après la Première Guerre Mondiale, la ville adopta tout de suite la couleur virginale blanche. Enfin, j'ai pu apprendre qu'il existait jadis des métiers comme coisseuse/teilleuse de chanvre, marchand (ambulant) d'horloge de bois, ou coupeur de choucroute !

C'est en sortant du musée que j'ai trouvé des flyers annonçant l'événement tant attendu depuis l'an passé vu son succès florissant, du 2ème festival Metiz'art organisé par les étudiants de L'ENIM. Le plan d'eau transformé, transcendé, en un lieu de fête où se sont ébattus 12 500 personnes au total. En venant dans l'après-midi, on pouvait admirer les skateurs et leurs folles figures, ou encore assister au discours (efficace et concis) de M. Thil soutenant les musiques nouvelles... Le soir venu, les lieux de spectacles occupants une bonne tangente faisaient refléter en une magie féerique leur éclairage sur l'eau... A chaque extrémité, une scène. L'une pour Conscience Tranquille, Skunk, Baobab, Dolly, etc... L'autre pour Blak Bomb A, Lisa Margot, Les Nains Porte Quoi... Entre elles une armada d'activités et de loisirs : Du tir à l'arc, de l'équitation... -Non, je plaisante- L'imposante et stagnante scène techno (DJs Ridoo, Dreadfull, Batman...), peut être la plus prisée en tout cas la plus squattée, un mur pour taggueurs, une scène à tendance Hip-Hop, une autre avec des musiciens traditionnels, doublés de cracheur de feu et de jongleur, et encore des barbecues, des débits de boissons et des nouveautés bien appréciées comme les stands bonbons, gaufres, Thé et vendeurs de pipes et d'encens... Une sorte de mirage si plaisant dans notre ville de Metz... Je suis retourné au plan d'eau depuis. Il n'était plus le même, beau mais si triste, si calme... Des larmes me sont même montées aux yeux lorsque je me suis rendu compte que trônait toujours le mur de tags, témoins du potentiel festif de Metz...

Juin 2002

Ca s'en va... :
- Hommage à Bob Marley le 10 mai aux Trinitaires
- Expo Tendance Urbaine au BSM jusqu'au 12 mai
- Festival musique action au théâtre du saulcy le 14 mai
- Le printemps du jazz à l'Arsenal les 22, 23 & 24 mai
- Dédicace de Scottie au Virgin le 24 mai
- Mission Impro-cible à la Salle Braun: duo d'improvisation les 24 et 25 mai
- Les L5 le 30 mai Galaxie
f- AIDES'tival les 1er et 2 juin au Galaxie

Et ça revient... :
- Mise en place d'une ligne gratuite info-jeunes pour le logement, les loisirs, les formations, les jobs, etc... à l'initiative du conseil général de moselle, de la CAF de moselle, de la ville de Metz et de la DDJS : 0 800 490 335
- L'été du livre 7,8 & 9 juin
- Elie Sémoun le 14 juin à l'Arsenal
- Ciné-Jazz : Buud Yam : Burkina Faso (B.O. Michel Portal) samedi 15 juin au caveau des trinitaires
- Palmade et Laroque à venir au Galaxie: 25 juin
- Exposition de Georges Rousse à la galerie d'exposition Saint-Pierre-aux-Nonnains et la Chapelle des Templiers (Arsenal) du 15 juin au 22 septembre
- Expo de Olga Boldyreff à Faux Mouvement de 15 juin au 6 juillet

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:54

Durant l'été, c'est à la Médiathèque de Metz Pontiffroy qu'un choc s'est produit en moi : Etienne Delessert "Les affiches". Jusqu'à là rien de particulièrement excitant, ce nom ne rappelant rien à personne (en tout cas pas à moi). Mais une fois devant ses affiches, la catharsis s'est produite. Pour les jeunes de ma génération (fin 70') un indice : J'aime lire/ J'aime pas lire. Un monde enfantin et imaginaire où se croisent lutins, animaux, monstres et musiciens. Au fait les illustrations de Etienne Delessert ornaient les couvertures et pages des livres d'enfants que nous lisions. Etrangement ambigus, entre rêves et cauchemars, ses dessins ont nourri nos inconscients innocents. J'y ai découvert que ce monsieur avaient travaillé pour les manifestations théâtrales d'Am Stram Gram de Genève ou pour le festival Light & Sound à New York ainsi que beaucoup d'autres fêtes et manifs. Son must est apparemment ses affiches pour la maison de mode Ausoni (Suisse) peuplées de chats 'individualisés et interprétés'. A vrai dire une fois mon émoi passé d'avoir revu ces dessins d'antan, j'ai trouvé tout ceux-ci un peu fades bien qu'imprégnés d'un style très particulier. Au fait c'était un peu comme revoir un épisode de Bioman ou de X-Or... Peut être que d'ici 20 ans Harry Potter subira les mêmes atteintes...

Au contraire, je me suis laissé happé par les travaux de Georges Rousse visibles du 15/06 au 22/07 à la galerie d'exposition Saint pierre aux nonnains. Ses installations jouent sur les perspectives de photographies. Georges Rousse inscrit un cercle au centre de sa photo et y transforme l'espace et les couleurs. Se servant des fuyantes de la structure, il y déforme le lieu même. D'ici ou d'ailleurs les supports servants au modèle de base proviennent de lieux voués à la démolition ou à l'oubli, tantôt minimalistes, tantôt complexes, ceux-ci deviennent alors une énigme spatio-temporelle piégeant nos sens et tout ceci sans l'aide de produits prohibés.

La rentrée venue, le plus grand événement de musiques actuelles a vu le jour à Metz les 20 et 21septembre aux Arènes, le tout organisé par Notice France... Bien que la deuxième soirée annonçait de bonnes têtes d'affiches comme Laurent Hô ou Olivier Chesler, je n'en restais pas moins un néophyte en techno et décidais de ne faire que le vendredi 20; Sinsemilia, pour la 20ème fois en 1 an sur Metz, Thiéfaine (encore vivant), Asian Dub Foudation (mais de quand date leur dernier album?) ou encore In Vivo, le groupe que j'attendais, formé d'anciens de Kabal et de Lofofora... Hélas, ils n'atteindront pas la scène, stoppés par les limitations horaires. Du coup je zonais dans les Arènes, entre la bière sans alcool et les sandwichs peu nombreux et peu ragoûtants. Par chance j'avais un pass VIP et pouvait accéder au bar VIP, et ainsi acheter des bières alcoolisés. C'était encore l'endroit le plus sympa des Arènes Music. Artistes locaux, politiciens locaux, presses locales, rien de moins que d'habitude quoi... De cet endroit, j'ai assisté à un ballet étrange; les deux scènes disposées dans l'Arène vues de dessus. Tandis qu'un groupe se produisait sur l'une, l'autre rideaux fermés subissait la préparation des roadies pour les suivants. Mais, j'aurais du m'en douter, ces places privilégiées n'étaient pas autorisées et les malabars videurs nous prièrent d'aller voir ailleurs. Je rentrais chez moi. J'aurais souhaité vous parler de la nuit des stars (une co-production le Galaxie/RTL9 sur une initiative du Casino d'Amnéville groupe tranchant), se déroulant samedi, 5 octobre en même tant que la soirée Néo-Metal avec Nihil & Co. organisée par Divine Union et Evolution Prod. à l'After Club. Mais à mon grand damne, ma 309 m'a joué un mauvais tour et j'ai fini devant Quasimodo d'el Paris loué au vidéoK7 du coin.

Enfin comment ne pas parler du festival des Musiques Volantes qui a vu sa 7ème édition vivre du 17 octobre au 17 novembre (avec Goddar, Howie B, Red, Tonne...)? Mais si, ce festival axé sur la découverte et l'éclectisme, accueillant des musiques dites actuelles aux 'démarches artistiques singulières' développant ainsi 'une esthétique musicale novatrice' dont la ville de Metz est si fière. Vous ne voyez pas? c'est que vous faites partie des nombreux absents au festival... Tantôt soirées remplies avec des valeurs sûres, tantôt soirées désertes avec des artistes barrés, les musiques volantes visent principalement un public attiré par l'expérimental... Mais une question demeure : doit-on vraiment proposer une programmation musicale spécifique relativement fermée dans une ville où le public n'a même pas l'occasion d'apprécier une scène plus généraliste ?

Décembre 2002


Ca s'en va... :
- Erik Truffaz les 26 et 27 septembre aux Trinitaires
- Au BSM : Les expos d'Amandine P., Adeline R. & Christophe T. ; E. Fey, N. Nade et K. Longchamp, E. Bonnet, S. Mourgues et D.
- Murat Ozturk Trio le 01/10 aux Trinitaires
- Ballet Preljocaj les 16 et 17 octobre & la Cie Fattoumi – Lamoureux les 12, 13 et 14 novembre à l'Arsenal
- Sous la pluie au Théatre du Saulcy le 17 octobre
- Toto le 19/10 et Noir désir le 22/10 au Galaxie

Et ça revient...
:
- Installation spécifique de décembre à février 03 à la gallerie Faux Mouvement
- Expo plastique des artistes Anamorphoses à la MDE du 9 au 20 décembre
- Post Mortem le 14/01 au Théatre du Saulcy
- L'orchestre de passage le 29/01 aux Trinitaires
- Bon appétit, Messieurs ! les 11 et 12 février à l'Opéra-Théatre
- Le chien Andalou autour de Martin Matalon le 14/02 à l'Arsenal
- 20/02 Laurent de Wilde Quintet à l'Arsenal

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:53

Une plongée dans le Metz d'antan avec Auguste Migette... Présentée au musée de la Cour d'or, du 12/12/02 au 14/04/03 l'exposition Auguste Migette ou la chronique du pays messin nous offrit un grand nombre d'œuvres retraçant le Metz du XIXème Siècle. Faisant revivre l'histoire, énigmatique et passionnante. Dans la mouvance du romantisme, Migette, artiste touche à tout, passionné de Moyen-Age, sera collectionneur, directeur de l'école municipale de dessin, réalisera des décors pour le théâtre de Metz, etc... Autant d'étapes et de domaines relatés au long de cette exposition. On pouvait s'amuser à reconnaître (ou à s'efforcer de reconnaître) les lieux peints il y a plus de 100 ans, s'étonner du modernisme de certains traits, on encore s'attarder sur certaines scène quelques peu violentes ou ambiguës... Il faut dire qu'il y en avait pour tous les goûts et à tous les formats. Du portrait (d'inconnus ou de comédiennes), au décor théâtral (du comique au dramatique), en passant par les travaux de ses élèves et ses collections privées. Tout était cohérent mais rien ne se ressemblait. J'attendis à un moment le guide du groupe de touristes assurer que Migette avait enrichi le patrimoine messin par le don de ses collections privées qui plus est n'étaient même pas préméditées. Puisqu'elles n'étaient que des cadeaux reçus et des coups de cœur concédés... Ayant vécu une période intense de l'histoire, dont l'annexion de Metz, Migette passionne par ses visions de l'histoire qu'il puise dans les Chroniques messines, L'Histoire de Metz par deux religieux bénédictins ou le Dictionnaire du département de la Moselle de Viville... Offrant les visions de celui qui avant nous vécu à Metz, l'expo nous offrit un voyage au fil de la Moselle romantique, des Vosges à la région de Trèves. Je trouve toujours émouvant et un peu angoissant de revivre la réalité du passé, loin du virtuel, juste en quelques traits... Migette a beaucoup contribué à la formation du milieu artistique messin. Les artistes version 2000 laisseront-ils aussi de traces aussi indélébiles ? C'est l'histoire qui en décidera.

Côté musique, l'association Anamorphoses avait quelques fois fait parler d'elle... En ce mois de mars 2003, elle squattait un peu l'événementiel de la région messine. Tout d'abord avec ses trois tremplins Metiz'art (organisés en partenariat avec l'Acuenim) : Le tremplin Métal, le 11 mars aux Trinitaires, accueilli Astero H, [Toun], Headust, G.O.D et Stud. Ces derniers remportèrent l'approbation du jury (composé de commerçants messins, de professionnels de la zik, de membres de l'Acuenim...) et se produiront du coup au festival Metiz'art 2003 le 24 mai sur le plan d'eau de Metz. Le tremplin middle, le 12 mars aux Trinitaires vit Mad in H sélectionné, face à Jump for joy, IEM&A, Cornerstone, Charlie O. et Tahiti Bob. Enfin, le tremplin soft à l'entrée des artistes le 31/03 vit se produire Question d'humeur, Damoizo, Lucas et la mystery machine, Pisu et Torm, qui fut élu. La journée du 22 mars fut chargée : Tandis que 3 grapheurs Anamorphoses réalisaient un décor pour la Maison De l'Etudiant, la soirée Shake 3 prenait place à l'Ibiza de Bouzonville (57). Un flot de fureur emplit les murs de la boîte avec Tawn, [Toun] et Black Bomb A. Le public métal peu habitué à ce genre d'endroit pu slammer dans la fosse et se déhancher dans les cages de l'Ibiza en s'abreuvant du flot rageur de BBA... En 2ème partie (présentée par Dezakore) les métalleux épuisés laissèrent place aux teufeurs. Un étrange spectacle pris alors forme : sur fond de Hardcore avec Kaaza, AK47, Bud Burnerz, etc..., le public se dandina, en contraste total avec les beats ! Mais bon... L'hardcore a ses raisons que la raison ne connaît pas.

Enfin, l'arsenal de Moya en place du 8 mars au 18 mai à l'Arsenal, présente les œuvres de Moya... Et oui de temps à autre un peu de minimalisme ne fais pas de mal. Une galerie d'exposition assaillie de partout par ces 4 lettres : M.O.Y.A. Patrick Moya se représente dans quasiment tous ces travaux, en y inscrivant son nom, ou sous forme d'un petit bonhomme typé Pinocchio avec de petites binocles. Les titres ? Les rêves de Moya, Mayo angelot, Moya potier, etc... On pense aux aventures de Oui-Oui, voir à Moya l'abeille (ah ah ah... oui bon...), mais la comparaison s'arrête là. Touche de vie tantôt réelle tantôt futuriste, jeux de mots simplistes, délires narcissiques (on apprend au cours de l'expo que Moya dès l'âge de 9 mois fut 'exposé' par son père dans la vitrine de son magasin de primeurs), Patrick Moya s'essaie à tout. Et il réussit. Certes il est vrai qu'au début on se trouve quelque peu décontenancé par tous ces supports : peintures à l'huile, à l'eau, sculptures en céramique, en acier, meubles, œuvres virtuelles, fresques... Toutes ces ambiances enfantines, ces couleurs gaies et chatoyantes... Et je sais très bien que si en pénétrant dans la galerie, l'ambiance sonore avait été celle de M ou de Moby, cette expo ne m'aurait pas plus donné en vie de m'y attarder que si ça avait été Massive Attack comme c'était le cas. Le talent de l'artiste se trouve au fait très bien résumé dans cette phrase de Claude Fournet « Patrick Moya incarne une nouvelle race d'artistes. Peu compromise par les données idéologiques ou économiques du temps, capable cependant d'en retenir les moindres vibrations. » L'Ecole de Nice a donc un digne descendant : Moya artiste !

Ca s'en va... :
- Denis Moog Jazztet le 11 janvier aux Trinitaires
- Laurent de Wilde le 20 février à l'Arsenal
- Le show Johnny Halliday (par Jean-Marc)! Le 8 mars à l'Entrée des artistes
- Le Zic-Zac Tour (les 15-22-28/03 et les 04-11/04)
- Lord of the Dance le 22/03 au Galaxy
- Watcha et Kontre 2 le 4 avril à l'After Club par FQCB

Et ça revient... :
- Les soirées Nora Krea et Luna mix generation de Norapolis les 6 & 7 mai aux Trinitaires
- Magma à Rombas le 7 mai
- Les Rita Mitsouko le 16 mai aux Arènes
- Superbus le 22 mai à l'After Club
- Christian Globensky du 22 mai au 22 juin à la galerie Faux Mouvement
- Le Festival Metiz'art 2003 le 24 mai sur le plan d'eau

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:52

Mardi, 19 avril. 19 heures. Alors que je viens de quitter ma fidèle connexion internet. Mon téléphone retentit... Bien que surpris, je me résous à répondre. A l'autre bout du fil, je reconnais mon vieil acolyte pro de la radio Jean-Luc. « Hey, j'ai une place pour aller voir Craig David... Tu viens ? » Craig... ce jeune prodige du R'n'B, dont je venais de taxer le CD à ma sœur... Craig... cette icône post-pubère et déjà sex-symbol... « Yeah, j'arrive !». Le rendez-vous est fixé devant radio bleue. De là, à 2 sur son vélo, nous rejoignîmes sa voiture avant d'atteindre le Galaxie où finissait la première partie avant la venue du jeune éphèbe. Après s'être ingurgité un sandwich gruyère/oignons/saucisse de Francfort/moutarde que l'on pouvait se confectionner soit même dans l'entrée moyennant quelques euros. Nous entrâmes dans l'antre de la bête où s'ébattaient (entres autres) des masses informes de midinettes... L'unique date en France de Craig David, et une salle péniblement comblée. Pourtant quand l'Anglais entra sur scène on eut juré que le public avait doublé. Le traditionnel « Patriiiiiiiiiiick » fut transformé en « Craiiiiiiig » (moins facile à prononcé en criant). Les premières mesurent sonnèrent, et C.D. en jean, tee-shirt et bonnet blanc fit vibrer sa voix. Terrible, nickel. Le concert s'intensifia lorsqu'un des synthés (3 au total) empoigna la basse... Les tubes Craig Davidien s'enchaînèrent, trop vite à mon goût, de « What's your flava » à « Walking away », si bien que quand la star quitta la scène, Jean-Luc et moi restions sur notre faim. Mais, comme un ami à moi le dit si bien : « Il y a ceux qui y étaient et ceux qui n'y étaient pas... ». Et moi j'y étais (j'en ai profité pour m'abonner à OK podium).

En mai, à Metz, la 3ème édition du festival Metiz'art était très attendue... Les ogres de Barback, Big Red, L'esprit du Clan, 100g. de tête sur le pan d'eau à 5€ (3€ ! en prévente)... Tout commença le 23 mai avec le Metiz'art Off. Une soirée gratuite à la Maison de l'Etudiant avec Pollux, Question d'humeur et les Drunkynuns en ouverture. Et DJ Nu-Brain, DJ Nitram et DJ Druid & MC Seko en 2nde partie de soirée... Dehors les jongleurs et cracheurs de feu s'échauffaient pour la fiesta du lendemain. Le Metiz'art Off connut son apogée lors du set electro livré depuis la terrasse du bâtiment. Et même si la bière vint à manquer, la journée du lendemain s'annonçait prometteuse... en catastrophes au fait. Le Metiz'art, présenté par l'Acuenim, débuta sous un soleil radieux. Dès 14H la machine se mit en route avec ; en free un contest skate/BMX, des percussions africaines, des expo de peintures et réalisation de sculpture, des impro théâtrale, Westing House, le Fat Flow Staff, etc... Mais les réjouissances furent de courte durée. Avant qu'une quelconque tête d'affiche n'atteigne une des scènes A ou B, vers 20H, un violent orage s'abattit sur Metz. Un spectacle digne d'une petite apocalypse ! Tout vola : bâches, vêtements, cartons... Le public se dispersa en hurlant, pris d'assaut les scènes, les bâches, les back stages... Toutefois, trempés, cette situation incongrue nous réchauffa humainement puisque parqués sous nos abris les uns contre les autres... ½ heure d'orage mit out le matériel de ces 2 scènes... Le Metiz'art devint donc gratuit et seule la scène techno (C), rescapée du déluge, accompagnée de quelques cracheurs de feu et autres jongleurs continua son show avec Bass Star/Keta/Kza/Dacoma, DJ Moskito vs GregM, DJ Radium... Tous les grands festivals ont eu leur année de misère... L'édition 4 n'en devrait être que meilleure...

D'avril à juin, l'association la Batuccada fut très présente sur la scène culturelle messine. Etre régulier n'est pas évident sur Metz puisqu'en léger manque d'espace de diffusion musicale tendance « D'jeun's » . En investissant un lieu peu utilisé du fait de sa restriction horaire (23H). La Batuccada a réussi un coup de maître en imposant son rendez-vous hebdomadaire à la salle Robert Ochs. « Regular scene » proposa ainsi un large panel de styles musicaux en accueillant d'avril à juin : le Micro Brise le Silence, les Fous gueux, Da Real Crew, les Mucrackers... La chapelle de l'ancien carmel fut, lors de ces 13 rendez-vous, chaque fois transfiguré par un système de déco mobile. Mais aussi par des artistes comme lorsque Jack, (body-piercieur à Metz) et Judy présentaient leurs œuvres picturales lors de la prestation du groupe B. Stinged Butterfly... Une plongée dans un monde obscur et sensuel, où les couleurs violentes ou glaciales enserrent le cœur et instaure en vous des sentiments de peurs ou d'angoisses... Et même si la mélancolie étaient plutôt de rigueur dans cet univers néo-gothic, on se dit : Vivement la prochaine série de Regular scene.

Août 2003


Liens utiles :
www.fqcb.fr.st
www.arsenic57.com
www.metizart.free.fr
www.labattucada.free.fr
www.associations-metz.net
www.federocklux.be
www.zic-zac.com
www.w-fenec.org
www.pollux.fr.st
www.fatflowproduction.com
www.metz.webcity.fr
www.mairie-metz.fr

Ma sélection :
www.usinagaz.com
www.pronostix.com
www.grumlee.net
www4.tz-technologie.com

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:51

Commençons cette chronique par du pur bonheur... Mercredi, 15 octobre alors que je pestais en rang à l'étage inférieur de la FNAC afin de payer ma cartouche d'encre, mon visage s'éclaircit soudainement : Je venais de voir que Didier Lockwood serais au Forum "Michel Serrault" le 16/10 à 17H! J'étais donc, dès 10H le lendemain, appuyé au rayon informatique pour avoir une place sûre auprès de l'aura du mythique violoniste d'Uzeb et de Magma. Après une introduction quelque peu diffamatoire sur la situation des Trinitaires, soutenant Pierre-Frédéric Klos ci-présent, il entra dans le vif du sujet. Son école le C.M.D.L., un château situé à Dammarie-les-Lys... Oui, oui, voisin du château des Vives-Eaux, celui des "stars". Il ne manqua pas d'ailleurs de prendre position et d'annoncer les prémices d'un projet sur Arte; une émission avec de vrais musiciens aspirant à évoluer... Ses boutades : "Comment faire pour qu'un pianiste classique cesse de jouer? Il faut lui enlever sa partition. Comment faire pour qu'un guitariste de rock cesse de jouer? Il faut lui mettre une partition devant le nez" et "Apprendre à lire la musique avant de savoir en jouer et aussi inadéquat que d'apprendre à lire à un enfant qui ne sait pas encore parler", résumerons la pédagogie musicale de sieur Lockwood. Achevant son discours, déjà émouvant, par des brèves de studio, de répét, de vie... Il prit son violon magique. Du début à la fin, j'avais la gorge serrée... D'autant plus qu'il acheva l'œuvre sur un bout de sa célèbre improvisation des mouettes (présente sur son dernier album en CD bonus) . Si le violon ne vous inspire rien, jetez juste une oreille vers Didier Lockwood. Un ami à qui j'avais dit de passer en resta coi, et m'avoua qu'il ne verrait plus jamais le violon du même œil... Ma jouissance n'allait pas s'arrêter là... En ce jeudi, 16 octobre, Sainte Edwige nous avait comblés. A quelques lieux de Metz, sous le Chapiteau de la pépinière se déroulait Jazz around Miles au 30ème Nancy Jazz Pulsations. Celle-ci commençait par Joe Zawinul, un monstre vivant de la scène Jazz. Je kiffais surtout les solos, les voix syncopées... Mais j'attendais autre chose... Eric Truffaz. 3ème fois que je le voyais. Très psyché, sublime Marc Erbetta derrière ses fûts... Ceci dit, j'attendais autre chose... Puis... Ces mots résonnèrent dans ma tête : " Et qui mieux que Marcus Miller reprèsente le Funk? Marcus Miller Band. Marcus Miller!" (cf. Live&More). Et pas de doute c'était lui, même les yeux fermés. Son son était là, vrombissant et terrible... Et à la batterie : Poogie Bell !!! Une déferlante Drum & Bass qui m'hypnotisait, me transcendait. Miles était là! Cela n'aurait jamais du cesser... C'est d'ailleurs, pour cette raison que je me refuse à clore ce texte....

Après ça... Comment trouver mieux? Sûr impossible en musique du côté de Metz. Toujours ce problème "Musiques actuelles" en suspend. Les Trinitaires idem (...désolé). Une fébrile salle Ochs encore susceptible d'héberger jusqu'à 23H... Ou, les Arènes (à quand un grand combat Vs Le Galaxy?). Ben oui, tiens des fois y a des bonnes choses aux Arènes... Attendez... I Am en 2004. Non je plaisante, c'est au Zénith. Sinon y'avait Tryo, le 5 novembre. Le public avait rajeunit depuis la dernière fois (au Galaxy). La verdure était toujours d'actualité. Et l'alcool se joignait à l'humeur. "Chez Totor", bar typique installé sur scène, accueillait d'ailleurs ponctuellement quelques Teens. Présent sur tous les fronts, légalisation du cannabis, anti-Real TV, anti-extrême droitiste, anti-COGEMA, bref assez démago, Tryo sut tout de même charmer le public déjà acquis à ses chansons et lyrics bien estampillées. Toujours était-il qu'enfumé, à ma sortie, je me surpris à avoir envie de tenter l'expérience avec Carlos, le 30 novembre. Je ne le fis pas. Mais Metz sais tout de même charmer. Alors séparons-nous sur une touche de poésie : 50 ans d'imprimerie, avec l'artiste aux milles supports et techniques du 27 septembre au 9 novembre. A la chapelle Saint-Pierre-aux-Nonnains, les traits galopants de Pierre Alechinsky avaient envahis les lieux.. Au cœur du monde graphique et de la littérature, cette exposition charmait par ses rythmes effrénés. Danses, tourbillons, couleurs, noir, déluges de jongleries verbales... A la fin de ma visite, je désirais rester dans cet univers onirique et décidais de lire les articles sur Alechinsky, près de la boutique. C'est alors que la réalité repris le pas une fois de plus, quand on m'informa poliment que l'exposition n'était pas accessible au public en matinée... Switch.

Hiver 2003/2004


Liens utiles :
http://www.fnac.com
http://www.cmdl.free.fr
http://www.nancyjazzpulsations.com
http://www.zawinulsyndicate.com
http://www.eriktruffaz.com
http://www.marcusmiller.com
http://www.arenes-de-metz.com
http://www.associations-metz.net
http://www.iam.tm.fr
http://www.musicarlos.com
http://www.faux-mouvement.com
http://www.metz.webcity.fr
http://www.mairie-metz.fr

Ma sélection :
http://www.luxembourgbynight.com
http://www.ohhla.com
http://www.cosmichiphop.com
http://www.90bpm.net

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