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Nm Dagaz

10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:03

Blastage, chaque jour que dieu fait me met la rage. J'résiste à l'envie de mettre fin à cette vie, persiste et sévis. Je me vois sur un échiquier, comme un combattant à mater, je suis seul face au monde, empreint de cette parano qui m'inonde. Je me sens tout petit, flétri, amoindri : L'humanité, tant d'ennemis potentiels dont je crains déjà les duels. Faut à tout prix que je me défende, que ça soit moi qui puisse pourfendre, que je devienne une machine de guerre, respectable, respectueuse mais fière !

Et je me suis mis à daller, à me goinfrer, à m'empiffrer. J'bouffais plus que je n'en pouvais, mon estomac se dilatait. Par péché d'abondance j'ai trouvé mon aisance, ma chair prenait un sens une cohérence tout en corpulence. J'arrachais sans relâche en Rikishi acharné, la revanche au cœur et les Geishas en pensée. Puis en élève fanatique, j'ai acquis quelques techniques, j'étais enfin prêt au combat, prêt à devenir Yokozuna.

Kashi. Kashi-Koshi jamais je ne fléchis. Kashi. Je place un Yorikiri à qui me contredit .

Rien ni personne ne m'effrayait plus, et je désirais faire face à l'inconnu, pour me prouver ma supériorité. Il fallait que je dépasse tout, que je fasse un combat fou, et là j'avais matière à créer... Un combat dingue pour que je me distingue.

Kashi. Kashi-Koshi jamais je ne fléchis. Kashi. Je place un Yorikiri à qui me contredit .

J'affronterai donc la nature, celle qui toujours nous endure, en m'opposant à un ours polaire, un somptueux adversaire. Epris de liberté, avec tant de haine à verser, choyé dans son zoo comme le sont ces dieux que sont les sumos. En maître de guerre, je le frappai en un éclair. Moi je voulais le mettre à terre, faire de lui un ours de misère. Mais ça n'a pas plu au gros blanc qui sitôt m'a montré ses dents, s'est redressé sur ses 2 mètres et m'a montré qui était le maître.

Kashi. Kashi-Koshi jamais je ne fléchis. Kashi. Je place un Yorikiri à qui me contredit .

Est-il utile de dire que l'ours m'a tué? Qu'avec sa patte il m'a décapité et a joué avec ma tête. Lui en voulais-je de ne plus être là? Je n'avais plus la tête à ça. Les dieux étaient mes nouvelles quêtes... Je défie tous ceux qu'on déifie. Je décide d'un déicide, je décime les dieux.

 


®NDM

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:03

Le barbier de Séville sévit dans l'dos de Morphy face à lui le comte Isouard, le duc de Brunswick
Une défense Philidor et des noirs agressifs, le fou s'affole coupe le cheval à vif
La dame venge et se place puis c'est la la menace du berger, le mat du guéridon guette à 2 coups près

Utilisation optimale du temps, positionnement idéal des pièces sur l'échiquier
Malgré le nombre, les noirs observent fébrilement leur sombre monarque abandonné et assiégé
12 à 17 Td1 De6 Fd7 Cd7 / D et C en b8 Td8 et mat
Echec et mat le roi est mort Owimboé les blancs scellent le sort


La dame noir sort suivit d'un canasson blanc, les noirs en nombre passifs se sentent prisonniers
Le fou oppresse et presse, le cheval se sacrifie au loin on entendrait presque le glas claironner

Alamaviva, les noirs représentant
Figaro, Bartholo vêtus en blancs

Utilisation optimale du temps, positionnement idéal des pièces sur l'échiquier
Malgré le nombre, les noirs observent fébrilement leur sombre monarque abandonné et assiégé
12 à 17 Td1 De6 Fd7 Cd7 / D et C en b8 Td8 et mat
Echec et mat le roi est mort Owimboé les blancs scellent le sort


Au premier mat les noirs doivent se replier, forcés à tuer, ils préparent leur défaite
Deux contre quatre, le stratège des blancs paie, la tour s'abat le fou veille, l'échec et net

Alamaviva, les noirs représentant
Figaro, Bartholo vêtus en blancs

Utilisation optimale du temps, positionnement idéal des pièces sur l'échiquier
Malgrès le nombre, les noirs observent frébilement leur sombre monarque abandonné et assiégé

 


®NDM

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:02

Le syndrome de l'objet perdu, disparu. Pour moi un fait chronique, pathétique. Où que j'arrive, quoi que je fasse, je ressens sur moi cette menace. Comme une sorte d'appréhension pour pas l'appeler prédiction. J'ai beau téma si tout est là, rien ne le sera quand il faudra. J'suis pas pour autant parano, j'ai juste accepté mes défauts.

Mais où sont donc clés, cartes de créd. & Co.?
Mais où sont donc les choses quand il les faut?
J'perds. J'perds toujours tout, partout.
J'perds toujours tout bien qu'j'retrouve souvent tout.

Tant qu'elles sont inutiles, elles restent accessibles. Souvent très visibles, en ces instants futiles. Mais soudain le besoin. Etre sans avoir, c'est plus humain. C'est là que je cherche en vain, ce qui m'était alors si loin. J'farfouille, j'dépouille, je fouille, faut dire que je dérouille de mes embrouilles. J'matte 50 fois au même endroit. En des va-et-vient incessants, j'mets en ébullition mon sang. J'ai la pression, la tension, la vision en érection.

Mais où sont donc clés, cartes de créd. & Co.?
Mais où sont donc les choses quand il les faut?
J'perds. J'perds toujours tout, partout.
J'perds toujours tout bien qu'j'retrouve souvent tout.

Plus rien n'est là, plus rien ne va.
C'est perdu, disparu.
J'égare, c'est pas rare, si je trouve c'est qu'un hasard.
Alors je cherche, dans les endroits incongrus.
Je cherche, sûr qu'c'est pas dans mon cul.

 

®NDM

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:02

Mes sens s'excitent de toutes parts, mon adrénaline culmine.
Je ne laisserais rien au hasard, ma rage contrôle et calcine.
Mon objectif est fixé : j'abaterrai chaque rempart,
J'arracherais les étendards ,de ceux qui voulaient me voir crever.

J'm'impose en fou à lier - Laisse tomber ta morale
J'm'impose en fou à lier
- Quand j'm'excite ça fait mal
J'm'impose en fou à lier
- C'est sûr j'aime quand c'est sale
J'implose en fou à lier
- J'défouraille au stade anal

Ouf - Cacophonie divine
Ouf - La déraison s'obstine
Ouf - C'est ton empire qui décline
Ouf - La folie s'affine

Aliéné

C'est sûr je ne plierais plus àla raison convenue.
Le mur a explosé c'est le "Pink" en moi qui a cédé.
J'ai pris le parti d'la roue libre en faisant au dos aux calibres,
Que ceux qui veulent m'voir crever entre dans mon monde déjanté.

J'm'impose en fou à lier - Je suis maître et Dieu à la fois
J'm'impose en fou à lier - Je n'ai de lois que pour moi
J'm'impose en fou à lier - Je prépare le monde à l'effroi
J'implose en fou à lier - Prêt au combat

Ouf - Cacophonie divine
Ouf - La déraison s'obstine
Ouf - C'est ton empire qui décline
Ouf - La folie s'affine

Aliéné

Je me suis vêtu de mon armure, suis prêt à toutes les blessures.
Une fois dehors j'exterminerais, ma mission est d'éradiquer.
L'homme a perdu, j'suis venu lui dire. Trop d'avatars sont venus prévenir.
Ils me voulaient mort, il est trop tard : je ne laisserais pas d'échappatoire

J'm'impose en fou à lier - Laisse tomber ta moral
J'm'impose en fou à lier - sanguinaire, sans égal
J'm'impose en fou à lier - j'viens annoncer l'grand final
J'implose en fou à lier - knock-out mental

Ouf - Cacophonie divine
Ouf - La déraison s'obstine
Ouf - C'est ton empire qui décline
Ouf - La folie s'affine

Aliéné


®NDM

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:02

J'ai beau semer des cailloux ma route reste toujours floue.
Tout avance si vite, s'agite, s'excite. J'n'y comprend plus rien, tout ça me dépite.
Y'a t'il une règle à suivre ? si c'est le cas, j'aimerais qu'on m'la livre !
lls événements m'ont dépassé depuis longtemps. Je reste là tout bonnement ...

Ce monde là n'est pas fait pour moi
J'my perds à chaque fois
Comme un p'tit poucet, tout perdu tout paumé

J'entends qu'il faut travailler, j'entends qu'il faut prier,
J'entends qu'il faut engranger, j'entends qu'il faut dominer.
Mais moi j'sais rien faire de tout ça. J'y peux rien j'comprend pas.
J'voudrais juste rentrer chez moi. Là où on ne m'emmerde pas.

Ce monde là n'est pas fait pour moi
J'my perds à chaque fois
Comme un p'tit poucet, tout perdu tout paumé

On m'a jeté à la gueule mes cailloux. On a rit de moi on a dit qu'jétais fou.
J'ai voulu prendre mes jambes à mon cou. Partir, filer m'cacher je n'sais où...
jJne comprend pas les autres personne me comprend. J'sais pas ce que je fou ici. Vraiment !
lls événements m'ont dépassé depuis longtemps. Je reste là tout bonnement ...

Ce monde là n'est pas fait pour moi
J'my perds à chaque fois
Comme un p'tit poucet, tout perdu tout paumé


®NDM

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:02

J'ai excellé dans l'excès l'excédant d'extase des sens
Le monde s'estompe autour de moi je n'obéis plus qu'a mes lois
Celles qui m'entraînent vers le bas Vers ces abysses immondes
Ou s'échoit mon aura ou la dépendance abonde
J'assiste au festin nu qui est réel qui ne l'est plus
Moi-même n'étant plus qu'une ombre noire déchue

Brisé, plié, sans aucun remède
Péché d'excès face à l'excessif je cède

Je succombe au poids de l'artifice et glisse le long de ses cuisses
Je suce le mal à la base, servile asservit au vice
J'ai cru touche l'éternel par l'excrémentiel onction
Je n'ai su pas choisir entre le réel et l'illusion

Brisé, plié, sans aucun remède
Péché d'excès face à l'excessif je cède

La pente est rapide et raide, et si dangereusement belle
Un accès au paradis de confession criminelle
Et quand sous le poids des drogues mon corps tremble et flagelle
Je ne suis plus que masse molle sans contenu substantiel

Brisé, plié, brisé, plié, brisé, plié...


®NDM

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:59

Chroniques "Ma vie est un enfer" (2001 - 2004), parues dans le magazine "Essentiel City Magazine"
Bi-mensuel Messin (57) tiré à 40.000 exemplaires

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:58

A peine entré dans l'After Club d'Amnéville, vendredi 12 octobre, je me suis laissé prendre au jeu de ces jeunes fans de néo-métal qui occupaient la quasi-totalité des lieux... Les gens étaient cools, décontractés. Le genre d'endroit où tout le monde respecte tout le monde sans prises de tête... Comportement d'ailleurs confirmé aux vues des prestations de Karma-Sutra qui ouvrait le bal, et de Masnada, valeur montante de la région. Le bar et la sandwicherie accueillaient une armada de dreadés/rasés/piercés qui prenaient des forces dans la salle enfumée et en sueur. La seule entorse à l'esprit venait des "centuries", quelque peu décontenancées et agressives devant tant de jeunesse pacifiste. Lorsque les premières parties eurent fini, je sentis le public s'exciter, s'impatienter... Tous se rassemblèrent devant la piste, et attendirent... Lorsque Mass Hysteria fit irruption sur scène, dans un show de lumière mauves, un énorme son de basses pénétra nos entrailles, et Mouss, le chanteur salua le public et ses fidèles, présents à Jarny, aux Eurockéennes, à Bercy... le public entra en transe, jumpant sur les chansons anciennes, et contraints de rester un peu plus calmes sur les nouveaux titres "De cercle en cercle" qui se révèlent rythmiquement plus soft que leurs prédécesseurs. La foule devenait par moment une mer humaine déchaînée où se jetaient les slammers, portés ensuite au-dessus de centaines de têtes. Mouss, scandait entre deux chansons les principes qu'arborent les Mass : "Respect, faites bouger cette planète – Un homme qui ne fait rien est un homme en danger...". Tantôt parcourant la scène, tantôt perché sur le mur d'enceinte, l'homme, qui compatissait avec la fatigue du public ayant déjà soutenu deux lives, entretenait une sorte de cycle dynamique : invitant la foule à entrer dans le beat dixit : "Allez bouger, sauter !!!" et par les slams qu'il testa lui-même, celle-ci redistribuait son énergie au groupe qui entamaient là une des premières dates de leurs tournées... L'alchimie Mass avait fait fureur... En sortant du Club, une dizaine de parents attendaient leurs enfants. Semblant inquiets face à ces hybrides quittant les lieux... Avec amusement, je me remémorais les situations humiliantes que des situations similaires avaient produites avec certains des mes amis lorsque nous étions plus jeunes... L'histoire est un éternel recommencement.

Les contemporains font suite aux classiques. Toutefois, certains sont durs à classer, comme Angelin Preljocaj. Pour la 2ème soirée du "Sacre du printemps", jeudi 25 octobre, l'Arsenal était aussi complet que la veille. Les spectateurs contrairement à l'accoutumée, n'avait pas cette certaine homogénéité. Après avoir participé à la valse du placement avec les gilets bleus, je trouvais enfin ma place. Une fois tout le public installé, la danse pris forme. Comment définir la première partie "Helikopter?" En tout cas, bien que n'étant pas un amateur de danse, j'étais plongé dans l'action scénique. Au sol : un énorme carré blanc ou tournait l'ombre d'hélices. Les premiers sons de la représentation : les turbines d'un hélicoptère qui démarrait. Une fois les danseurs entrés en scène, le carré n'eut de cesse de se mouvoir... En nuages, en filin de lumière, en damier ... Et chaques pas des danseurs étaient réglés sur ce décor, si bien qu'on eut cru que celui-ci était réel. Ils sautaient et les nuages se dissipaient autour d'eux, ils couraient et les filins subissaient des distorsions, ils marchaient et le damier comme liquide ondulait, le tout sur une musique électronique aux sons sinusoïdaux signée Karlheinz Stockhausen. Puis, la pièce se finit par l'arrêt des turbines et la désertification de la scène. Bien qu'abasourdit par les sons et visuels, le public fut ravi et le fit savoir. S'en suivi un petit entracte où on pouvait déguster... du champagne à 40 balles la coupe. Dommage j'aurais bien pris un jus d'orange ou un coca, mais bref. Signalons au passage que le hall d'entrée de l'Arsenal était orné de photographie de "Photo Forum", dont certaines méritaient largement le détour (au fait les gagnantes du concours).
La seconde partie "Le sacre du printemps" fut intense. "Cette musique n'a de cesse de charrier la lente montée du désir, en même temps qu'une sorte de panique contenue" nous dit Preljocaj. Révolutionnaire en son temps, le sacre le reste ici. En clair, il s'agit de la jubilation des sens de 6 hommes et de 6 femmes. Une sorte de rituel que l'on connaît des animaux au printemps. En effet, l'œuvre orchestrée de Stravinsky fut fidèle aux dires d'Angelin. L'hystérie était sur scène, suivant les déplacements des danseurs et de leurs montagnes de poches, usées en décor. La fin me mis même la larme à l'œil lorsqu'une danseuse s'est retrouvée dévêtu par le reste de la troupe et qu'elle fût entourée par tous. C'était effrayant et émouvant... Après une brève salutation de Preljocaj, le public quitta doucement les lieux.

Ce nouvel amour par la danse ne me fit toutefois pas effet à la soirée du 9 novembre avec Sinsemilia ; Baobab et Abdou Day. Cette soirée un peu trop Raggae pour être comprise dans les Musiques Volantes attira toutefois beaucoup de monde et fut un succès ! Une soirée tendant vers l'amalgame où j'aurais bien vu Manu Chao en tête d'affiche... Un public dynamique et particulièrement obéissant, un baobab quelque peu controversé dans ses déclarations, un Sinsemilia débordant d'énergie qui du coup perdait en mise en place... Et là problème : Bien qu'il y eut un pass à 140 francs pour le 9 et 10 novembre à la FIM, le public n'a pas suivi. La soirée phare du lendemain avec entre autres (puisqu'il y avait plus de 10 prestations) : Sayag Jazz Machine (drum'n'bass jazzy génialissime); UHT (Trip-hop/D'n'B avec Kolinka ex-batteur de Téléphone) et Oneyed Jack (nouvelle version electro), 3 scènes tournantes, des performances artistiques, une déco futuriste, un squat aménagé avec tapis et coussins, etc, etc... n'a pas autant marché ! Le public peu nombreux hésitait à s'approcher, manquait d'enthousiasme, applaudissait peu (!!!). A quoi bon essayer de donner envie après? Cette soirée, digne représentante d'un nouveau millénaire naissant restera pour moi un des must de 2001 sur Metz... Et tant pis pour ceux qui on "oublié" de venir.

Décembre 2001

Ca s'en va... :
- L'exposition Anamorphoses, photo et sculpture de Michel Pietzock & Illi Reusch aux caves Ste Croix du 08/09/01 - 23/09/01
- Watcha ; Masnada & Tripod à l'Araignée au Plafond, les 8&9 octobre 01
- Dany Boon au Galaxie le 12 octobre
- Les 8èmes rencontres Européennes du court métrage (17-20 oct.) au petit théâtre du Saulcy
- Alain Caron aux Trinitaires le 30/10/01
- Plasticman le 03 novembre,, à l'After Club
- Les soirée cohen & Kubrik au (caméo & Gaumont), le 06 novembre
- Morning Star à la salle Robert Ochs le 08 novembre

Et ça revient... :
- Watcha ; Enhancer ; Artsonic & Co. Le 15/12/01 à la FIM
- Mystic Circle, Ancient Rites & guests le 16 décembre à l'Araignée au plafond
- Namur break sensation (Danse Hip-hop) à l'Arsenal le 12 janvier 02
- Stefano di Battista, le 24/01/02 à L'Arsenal
- Azi Musik (par l'Essidec), plusieurs concerts dans plusieurs bars messins le 25 janvier
- Les 250 ans de l'opéra célébration qui débutera en février 2002 et prendra fin en fevrier 2003
La jalousie, vaudeville signé Sacha Guitry au Galaxy le 02/02/02
Cirque sous chapiteau (Tribu Iota-Lattuada) par l'Arsenal à la FIM du 7 au 10 février
Soirée St Valentin intimiste avec Alex Grillo Jazz, comédies et lectures de textes sur le thème de l'Amour le 14 février 2002 aux Trinitaires

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:57

Le perçage corporel, 'piercing', existe depuis des millénaires. Pratique identitaire, sociale ou esthétique, le piercing a aujourd'hui à pignon sur rue. Artisan, artiste, commerçant : le métier n'a pourtant aujourd'hui aucun statut précis, ce qui a pour conséquences la multiplication de studios oscillant entre charlatanisme et vrais pros. Ces derniers étant toujours dans l'attente d'une réglementation, malgré l'existence d'association de perceurs pas toujours très fiables, les usagers doivent se faire leur propre opinion. L'hygiène étant primordiale dans ces pratiques, ne pas se précipiter est nécessaire ; bien renseigner et bien choisir est essentiel.

Le piercing réalisé par un véritable professionnel consciencieux équipé d'un matériel médical de stérilisation ne comporte quasiment pas de risques. La créativité du bijou et son emplacement sont l'âme du piercing. Il existe différents types de piercing destinés à différents endroits du corps... Outre le lobe de l'oreille (une barre peut la traverser obliquement ou transversalement), le nez peut recevoir un bijou latéralement ou centralement, ainsi que diverses autres parties du visage tels que l'arcade, les lèvres ou le menton, particulièrement adaptés à des ornementations. Le reste du corps se prête aussi au jeu, le nombril, les seins, et même le sexe. L'importance de la gamme de bijoux disponibles, alliant qualité et technologies avancées, permet d'agrémenter le corps selon ses désirs : silicone, titane, ambre, zircon... Les bijoux corporels matérialisent la perception esthétique et symbolique du corps.

Mais la modification corporelle ne se limite pas au piercing et au tatouage; on redécouvre aujourd'hui d'autres pratiques, pourtant anciennes : la scarification, le branding, l'implant... prennent ainsi doucement leurs envols. Ne manque plus qu'une véritable réglementation afin que la public s'y adapte sans risques et en toute sérénité.

Essenciel City Magazine N°10 - Metz 2001

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 11:56

Samedi, 15 décembre... 1ère festival de l'association Faut Que Ca bouge, épaulée de Divine Union... Le début de l'événement était prévu à 16H00, je n'arrive donc pas à l'heure et m'immisce dans une FIM où l'ambiance bat son plein. L'affiche à tout pour plaire : Insane ; X-Vision ; Hertz & Silence ; Masnada ; Tripod ; Oversoul et les plus attendus Enhancer et Watcha, vraiment une sacrée programmation pour un premier festival estampillé Musixité. Enhancer amorce la fin du spectacle en débarquant sur scène énervé avec ses trois chanteurs braillants, hurlants, se rapprochant parfois vaguement d'un flow rap hardcore. Débordants d'énergie, il me laisse pantois, autant je n'aimais pas leur CD gentillet – adulé par les jeunes néo-métaleux – autant leur show me met une claque... Watcha prend soin de clore le festival, avec ses rythmiques saccadés, mélangeant métal, jungle, rap... Le set est soigné, comme à leur habitude, le son lourd et puissant, le public en transe. Fidèle à sa sympathie, Bob le chanteur fait monter les organisateurs de la soirée sur scène et les remercie... Mission accomplie. Dans le même style musical, l'association 2G4 a aussi reçu Pleymo, petits frères de Watcha (même s'ils sont plus considérés comme des pinces street mode aux paroles légères) à l'After Club d'Amnéville avec en première partie Toun et Restricted Aria. De bonnes prestations, agrémentées entre les groupes d'une section percussions. Sur la lancée 2G4 a accueilli Leto, petit groupe parisien, avec Toun et Tawn le 07 mars à la salle Robert Ochs.

A l'extrémité opposée de la musique métal ; un Arsenal transformé... Un public peu orthodoxe en ces lieux ; casquette, basket et survêt succèdent aux costards blafards. Ca braille, ça remue, ça s'indiscipline ; La salle de spectacle messine connaît son heure de gloire streetstyle. On reconnaît dans le public, certains DJs et MCs de la région, impatient de découvrir ce set proposé dans un cadre bien classique. La populace installée, le show de Namur Break Sensation peut commencer. Depuis quelques années présents sur toutes les scènes d'Europe et d'ailleurs, N.B.S. présente son nouveau spectacle "S.C.35c" de l'auteur/metteur en scène Jean-Michel Frère qui allie la breakdance, le théâtre, le mix et les arts plastiques... Afin de bien situé ce spectacle pour le moins surréaliste, il faut décrire la scène et les actions : En fond de scène ; une pyramide de chaises articulée en un mouvement incessant et grinçant, sur la droite ; une tour avec platines et un D.J. affublé de lunettes, d'un tablier de boucher, et de doigts lumineux, a gauche, un haut perchoir où se tient une femme vêtue de blanc tenant une perche et accrochée à des ballons de baudruches, quelques décors et accessoires dont deux sortes de cafards métalliques se déplaçant et enfin, un plancher en élipse où évoluent trois danseurs Hip-Hop. La femme déclame des textes de Tim Burton, noirs, cyniques, malsains, mais non dénués d'humour, le D.J. balance des mix techno, Funk, Latino, les danseurs effectuent des performances incroyables tantôt à vide, tantôt sur des tables ou avec des chaises... L'univers étrange de "S.C.35c" fascine le public, même si une 'sortie d'école' et quelques plaisantins ne cessent d'applaudir et de crier "Bravo" à outrance. En tournée en France, Belgique, Italie, Hollande, etc... N.B.S impose un style nouveau et pénétrant. En les accueillant sous la houlette Hip-Hop, l'Arsenal a invité un nouveau public, mais quand les B.Boys amateurs dansent dans le hall de la salle à la sortie, la réalité revient à grand pas et vire tout le monde...

L'atmosphère était tout autre aux Trinitaires le 16 janvier où le caveau accueillait Ernie Hammes accompagné d'un tripotée de musiciens tous plus grands les uns que les autres avec en prime en special guest : Bob Mintzer, invité par Ernie & Mister Oz Big Band assurant la première partie. Le quintet composé de Ernie Hammes, Bob Mintzer, Pierre-Alain Goualch, Frank Agulhon (de Lorraine!!!) et Diego Humbert, respectivement à la trompette, sax ténor, piano, batterie et contrebasse, a fait vibrer le public venu nombreux bien évidemment, sous les notes bleues de leur jazz clair et épuré. Même si quelques 'couacs' provinrent de M. Hammes, le groupe franco-americano-luxembourgeois livra un concert mémorable d'émotion, dont les origines se puisent dans le dernier album d'Ernie ; "Stepwise" enregistré à New-York l'an passé (glps!).

Enfin, pour terminer cette chronique, je ne peux m'empêcher de m'éloigner de Metz pour le pays d'Ernie. Dimanche 10 mars, se tenait dans la salle de concert de la capitale luxembourgeoise, un concert exceptionnel, grandiose, terrible !!! Tower Of Power !!! Ce groupe crée en 1969, toujours sur la route est un des plus grands groupes si ce n'est le plus grand groupe de Funk du monde... Comme le disait un journaliste américain souvent repris : «Si vous voyez un spectateur immobile à un concert de Tower Of Power, pas la peine de prendre son pouls, c'est qu'il est déjà mort». Justifiant son nom sur la scène de l'Atelier, Tower Of Power exécuta un spectacle funky à souhait accompagné de chorégraphies simples mais efficaces et de solo fiévreux et hypnotisant... Derrière ses 15 albums comprenant les inévitables titres que sont "What is hip ?" ou "You're still a young man", Tower Of Power tient le flambeau de la longévité, ayant tourné avec Ray Charles ; les Rolling Stones ; Elton John ; Santana, etc, etc... Ce concert fut un des plus magnifique que j'ai eu la chance de voir ! Si il n'y avait qu'un concert à voir, ce serait T.O.P.

Avril 2002

Ca s'en va...
:
- La Ruda Salska le 18/12/01 à l'After Club
- Stefano di Batista le 24 janvier à l'Arsenal
- Cœur à Chœur (Restos du cœur) le 26/01 au Galaxy
- Maelstrom le 04/02 au théâtre du Saulcy
- Dark Funeral; Anorexia Nervosa; Tidfall; Occult; Ragnarok le 12 fevrier 2002 à l'After Club
- Paris combo le 6 mars à l'Arsenal
- Mario Matadidi le 8 mars 02 au centre Petit Bois
- Triptic à la salle Braun les 8&9 mars
- Goran Bregovic (COMPLET!) le 14/03/02
- La coupe Davis aux Arènes

Et ça revient...
:
- Festival rock lycée le 26 mars à la FIM
- Immortal; Hypocrisy; Krabathor le 16/04/02 à l'After Club
- Festival Tibet Libre 3 à la FiM le 1er juin
- Francis Lalanne le 18 et 19 avril aux Trinitaires
- musique du monde: Titi Robin le 25 avril à l'Arsenal (andalousie, afrique et orient)
- Henri Gougaud les 25 et 26 avril aux Trinitaires (contes d'amour et de plaisirs)
- Opérette La Périchole de jacques offenbach 26/27/28 avril à l'Opéra Théâtre
- Expo Philippe Bouveret à l'Arsenal du 16 mars au 19 mai (sculptures)
- 4 au 11 mai : festival du théâtre universitaire de metz: Actor's Café au TUM
- 14 mai ; festival musique action 19ème festival de musiques nouvelles théâtre du saulcy

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